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Dans son discours d’ouverture lors de SiGMA Kenya, M. Fredrick Mbasi (le directeur adjoint du (BCLB)) a pr¨¦sent¨¦ les d¨¦fis et opportunit¨¦s qui attendent le secteur des jeux au Kenya et a ¨¦voqu¨¦ l’ind¨¦pendance du BCLB
La Commission de contr?le des paris et des licences (BCLB) effectue un certain nombre d’inspections tout au long de l’ann¨¦e pour s’assurer que les demandeurs de licence soient des candidats ad¨¦quats – cela comprend l’inspection des locaux et la v¨¦rification des ant¨¦c¨¦dents. Elle tient et met ¨¤ jour un registre de tous les jeux, appareils et syst¨¨mes, ainsi que des employ¨¦s du secteur. Son mandat consiste ¨¤ promouvoir le jeu responsable
“Notre mission, a d¨¦clar¨¦ Mbasi, est d’¨ºtre une agence de r¨¦gulation des jeux de classe mondiale. Non seulement en Afrique, mais dans le monde entier. De veiller ¨¤ ce que le secteur des jeux d’argent soit honn¨ºte, responsable et comp¨¦titif, et ce avec des co?ts minimaux pour une contribution maximale ¨¤ la soci¨¦t¨¦.”
M. Mbasi a ¨¦galement parl¨¦ de la n¨¦cessit¨¦ de pr¨¦server les jeux de la criminalit¨¦, de prot¨¦ger le public et de garantir l’¨¦quit¨¦ pour les joueurs : il est important que le gouvernement et le public puissent b¨¦n¨¦ficier des op¨¦rations de jeu. ? cette fin, le Betting Control and Licensing Board dispose d’un d¨¦partement qui s’occupe exclusivement des plaintes et des questions du public.
Mbasi a ensuite ¨¦t¨¦ rejoint par un panel compos¨¦ d’autres membres du conseil d’administration du BCLB, dont Judy Kirichu, responsable juridique, et Esther Argwings, directrice adjointe des jeux pour les licences.
Comme vous le savez peut-¨ºtre, notre l¨¦gislation date de 1966. Elle ne r¨¦pond pas aux besoins actuels de l’industrie. Nous avons essay¨¦ de trouver d’autres moyens de r¨¦pondre aux d¨¦fis actuels, qui n’existaient pas lorsque la loi originale a ¨¦t¨¦ r¨¦dig¨¦e a expliqu¨¦ Judy Kirichu.
“Le processus de modification de la l¨¦gislation est une responsabilit¨¦ parlementaire. En tant que r¨¦gulateur, nous essayons d’utiliser la marge de man?uvre que nous offre la loi de 1966 pour aborder des sujets comme les jeux en ligne. Nous voulons rendre au conseil du BCLB son ind¨¦pendance, qu’il ne rel¨¨ve pas d’un minist¨¨re.”
Quand cette nouvelle l¨¦gislation entrera-t-elle en vigueur ?
“Je nous donne deux ans” a r¨¦pondu Esther.
“Vous devez avoir une pr¨¦sence physique au Kenya. Sans cela, nous n’avons pas la possibilit¨¦ de vous superviser” a expliqu¨¦ Judy Kirichu en r¨¦ponse ¨¤ une question du public sur la facilit¨¦ d’exploitation d’une entreprise ¨¦trang¨¨re au Kenya.
“Les actionnaires devront demander l’autorisation du conseil d’administration, se soumettre ¨¤ des inspections de leurs locaux et ¨¤ des contr?les de diligence raisonnable. Nous ¨¦tudions la possibilit¨¦ d’autoriser les soci¨¦t¨¦s de jeu ¨¦trang¨¨res ¨¤ op¨¦rer sans partenaire local, mais cela n’a pas encore ¨¦t¨¦ mis en ?uvre” a-t-elle d¨¦clar¨¦.
“Qu’apportez-vous au pays ? Quel produit mettez-vous sur le march¨¦ ? Quelle est votre connaissance de l’industrie ? Qu’est-ce qui est unique chez vous ? Ce sont toutes des consid¨¦rations importante, que nous prenons en compte avant de d¨¦livrer une licence”, ajoute Esther.
Elle poursuit en expliquant que les demandeurs de licence sont ¨¦galement tenus de documenter toute violation de donn¨¦es, de tenir le BCLB au courant lorsque des joueurs gagnent de grosses sommes d’argent. Ils doivent ¨¦galement soumettre leurs dossiers fiscaux.
Une part importante du travail du BCLB consiste ¨¤ collaborer avec l’Autorit¨¦ de la communication du Kenya, la Banque centrale et le Centre d’information financi¨¨re, explique M. Mbasi. Ses membres sont ¨¦galement toujours pr¨ºts ¨¤ donner des conseils aux demandeurs de licence.
“Nous sommes tr¨¨s ouverts, toujours pr¨ºts ¨¤ r¨¦pondre ¨¤ un appel t¨¦l¨¦phonique ou ¨¤ organiser une r¨¦union afin de clarifier le processus.”
La conf¨¦rence s’est d¨¦roul¨¦e ¨¤ l’h?tel Trademark ¨¤ Nairobi, au Kenya.