Fixez-vous des objectifs r��alistes mais n'ayez pas peur d'��tre audacieux, conseille le PDG de Jelly

Le PDG de Jelly (David Newstead) s’engage �� ��tre beaucoup plus audacieux en 2023,? apr��s un d��but prudent pour l’entreprise. Il partage son exp��rience de cr��ation d’une startup et nous parle des probl��mes auxquels l’industrie est confront��e

David Newstead, PDG de Jelly : Outre les d��fis op��rationnels habituels auxquels toute start-up autofinanc��e doit faire face, il s’agissait ici de trouver l’��quilibre. De savoir �� quel point il fallait innover ou choisir la s��curit��. J’y ai r��fl��chi et je pense que nous ��tions trop prudents ; nos premiers titres n’avaient pas les “caract��ristiques Jelly” que nous avons int��gr��es dans les derni��res versions. Nous avons probablement rat�� une occasion… nous aurions pu cr��er du buzz ! Et montrer par l’exemple, aux op��rateurs et aux joueurs, ce que l’on pouvait attendre des jeux Jelly. Jelly sera beaucoup plus audacieux en 2023 – nous comptons ��tre incontournables.

SiGMA : Quel conseil donneriez-vous �� quelqu’un qui d��bute ?

David Newstead, PDG de Jelly : J’en ai plusieurs…

Ne pr��voyez pas de ? toucher le jackpot ? le premier jour. Il est important d’��tre r��aliste : c’est un espace vraiment comp��titif ! Il est tr��s peu probable que vous trouviez la formule magique avec votre premi��re version …ou m��me la deuxi��me, ou la troisi��me (regardez ces d��veloppeurs de jeux aujourd’hui au sommet : tout ne s’est pas fait du jour au lendemain). Il faut du temps pour ��tablir une relation de confiance avec les joueurs et les op��rateurs.

D��veloppez votre marque – mettez en valeur ce qui vous diff��rencie. Nolimit City est un excellent exemple : c’est un d��veloppeur qui se d��marque gr?ce �� ses th��mes. Ou Peter and Sons, avec son style artistique. AvatarUX est un autre bon exemple – ils se sont b?ti une r��putation gr?ce �� leur m��canisme PopWins. Faites-vous conna?tre et reconna?tre pour quelque chose.

Cherchez �� ��tablir des relations solides avec seulement une poign��e d’op��rateurs. Proposez un projet qualitatif.

Tout ne doit pas ��tre fait en interne. Il n’y a pas de honte �� externaliser certaines t?ches si cela vous permet d’acc��l��rer un projet ou de r��duire les risques d’une op��ration.

SiGMA: O�� esp��rez-vous voir l’entreprise dans cinq ans ?

David Newstead, PDG de Jelly : Jelly sera un d��veloppeur de jeux ��tabli avec des titres incontournables pour tout op��rateur ; des titres qui auront r��sist�� �� l’��preuve du temps, figurent en t��te des listes des jeux favoris des joueurs des ann��es apr��s leur sortie et sont imm��diatement reconnaissables comme ��tant une production Jelly. La marque Jelly sera synonyme de jeux amusants et captivants.

SiGMA : Dans quelle mesure est-il difficile de cr��er une bonne ��quipe et de la garder ?

David Newstead, PDG de Jelly : Nous rejoindre peut ��tre consid��r�� comme un pari car nous sommes une entreprise tr��s jeune. Mais cela peut aussi avoir des avantages, ce qui explique probablement pourquoi la fid��lisation du personnel n’a pas encore ��t�� un probl��me pour nous.

Nous sommes une petite ��quipe ; certains sont des employ��s, d’autres travaillent en freelance. Cela dit, il y a une p��nurie ��vidente de comp��tences dans l’industrie et la demande d��passe l’offre dans certains domaines cl��s. Nous avons ��t�� gard�� avec nous nos talents gr?ce �� notre culture entrepreneuriale : en leur donnant les moyens de prendre des d��cisions et en proposant un travail tr��s flexible. Je n’accorde pas trop d’importance au nombre d’heures que les employ��s effectuent tant qu’il n’y a pas de compromis sur la qualit��. Le personnel est encourag�� �� prendre des initiatives.

SiGMA : L’��volution de la r��glementation freine-t-elle la croissance de l’industrie ? Si oui, comment g��rez-vous cela ?

David Newstead, PDG de Jelly : Je ne dirais pas que cela freine la croissance, mais cela exerce une pression qui impacte n��gativement l’industrie. Les op��rateurs ��tant constamment surveill��s, ils cherchent naturellement �� ren��gocier les publicit��s. C’est pour cela que de nombreux op��rateurs et d��veloppeurs se tournent vers d’autres march��s pour se d��velopper. Malgr�� tout, la r��glementation n’emp��che pas les d��veloppeurs de r��ussir et il reste encore de nombreuses opportunit��s �� explorer sur des march��s ��troitement r��glement��s, comme le Royaume-Uni.