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Le groupe SiGMA s’est engag�� �� soutenir les entrepreneurs ��mergents en leur offrant une plateforme internationale : le concours SiGMA/AGS Pitch. La derni��re ��dition ��tait organis��e �� l’occasion du Sommet Eurasie �� Duba?, en mars dernier. Monok est sorti vainqueur de cet ��v��nement hautement comp��titif qui a mis en avant des id��es r��volutionnaires.
Monok est une plateforme qui s’appuie sur une ��quipe de journalistes experts et sur l’��conomie �� la t?che pour garantir un contenu de haute qualit��. Elle utilise l’automatisation, combinant IA et humains pour g��n��rer des actualit��s automatis��es. Cela rend son service �� la fois rentable et tr��s efficace.
Pour en savoir plus sur cette entreprise innovante, lisez l’interview ci-dessous.
J’ai le privil��ge d’��tre rejoint par Adam Sam de Monok. F��licitations pour votre victoire au Pitch SiGMA/AGS ! Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous ?
Merci beaucoup, je suis heureux d’��tre ici ! Je suis informaticien, �� l’origine. J’ai fond�� cette entreprise pour automatiser la g��n��ration de nouvelles.
Pouvez-vous nous en dire plus sur l’objectif de Monok ? Comment avez-vous eu cette id��e ?
Je travaillais dans une entreprise de m��dias qui ��tait tr��s r��ticente �� l’id��e d’utiliser l’intelligence artificielle pour contribuer �� la production d’informations. J’ai essay�� de proposer l’id��e mais j’ai fini par quitter mon emploi pour cr��er ma propre entreprise. Voil��, en quelques mots, ce qu’il en est.
Nous prenons en charge 70 % de la production d’informations : la r����criture, les communiqu��s de presse, les actualit��s…
Lorsque nous aurons compl��tement automatis�� cela, nous pourrons aller plus loin et affecter tous ces r��dacteurs �� des travaux plus cr��atifs, comme le journalisme d’investigation. Et passer �� l’IA, enti��rement.
Comment Monok se diff��rencie-t-il des fournisseurs d’informations traditionnels ?
Je pense que nous sommes davantage en concurrence avec les g��n��rateurs de contenu.
Les fournisseurs d’informations font g��n��ralement appel �� des humains qui ��crivent les articles. Dans une maison d’��dition, seuls 30 % des articles sont du vrai journalisme d’investigation ou du travail cr��atif. Les 70 % restants ? Des ��tres humains sont assis devant un ordinateur, lisent des articles d’actualit�� et des pages Wikip��dia, puis les combinent pour en faire un article.
C’est ce que nous rempla?ons par l’IA. C’est comme cela que nous faisons la diff��rence entre les fournisseurs d’informations et les cr��ateurs de contenu. Nous cr��ons de l’information, ce que personne d’autre ne fait. C’est tr��s difficile, car cela demande beaucoup d’exp��rience et de technologie pour regrouper et g��n��rer tout ce contenu avec l’IA.
De cette fa?on, nous nous diff��rencions de ces deux segments.
Pouvez-vous nous expliquer le processus de production d’articles, de l’id��e �� la publication ? Et comment votre ��quipe de journalistes et la technologie de l’IA se combinent pour cr��er un contenu de haute qualit�� ?
Bien s?r. C’est tr��s facile pour un client qui rejoint notre syst��me. Il peut d��terminer par des mots-cl��s ce qui l’int��resse. Voici quelques exemples : il s’int��resse aux crypto-monnaies ou aux courses de Formule 1. Il saisit des mots-cl��s et l’IA trouve ensuite un grand nombre de contenus en ligne par le biais de l’exploration (crawling) et de l’extraction (scrape).
Ces contenus sont ensuite regroup��s en petits groupes d’articles. Nous mesurons leur viralit�� et leur int��r��t puis nous utilisons des mod��les d’apprentissage automatique, des transformateurs, des r��seaux neuronaux et d’autres termes sophistiqu��s pour les convertir en un projet. Plus tard, lorsque le projet est presque parfait, une touche humaine vient le corriger.
Nous r��cup��rons des photos, l’IA comprend que la personne sur la photo est pertinente pour le texte et nous le publions.
Comment garantissez-vous l’exactitude et la fiabilit�� de vos articles de presse, en particulier avec l’utilisation de l’intelligence artificielle ?
Gr?ce �� ce que l’on appelle l’��valuation par les pairs. Nous comparons les opinions et th��ories de diff��rents scientifiques, que nous confirmons par une enqu��te empirique. Nous disposons d’un grand nombre de sources diff��rentes. Si elles convergent toutes, nous consid��rons que le contenu est fiable. Et si tout le monde ment, c’est impossible de le savoir. C’est comme cela que l’IA comprend si quelque chose est vrai ou non. Enfin, les journalistes eux-m��mes ont une connaissance du monde. Ce sont des ��tres humains ! Ils peuvent v��rifier les faits, examiner les sources et le contenu g��n��r��, et si besoin le modifier. Nous avons donc besoin d’humains… pour l’instant.
Pouvez-vous nous faire part de quelques exemples de r��ussite impliquant les technologies que vous utilisez ?
Nous avons un client en ?cosse. Il s’agit d’une tr��s petite entreprise, mais il souhaitait g��n��rer du contenu (des articles dans son domaine). Nous l’avons donc aid�� �� le faire �� un prix tr��s avantageux.
Il a augment�� son chiffre d’affaires et le nombre de ses visiteurs de 600 % et ��tait tr��s heureux de travailler avec nous. Nous avons fini par devenir partenaires. C’est une histoire que j’aime beaucoup parce qu’il n’aurait jamais pu g��n��rer autant de contenu dans son domaine s’il s’��tait adress�� �� un m��dia traditionnel ou �� une agence de contenu.
Ensuite, nous avons les grandes entreprises. Nous augmentons leur trafic �� un co?t beaucoup plus bas, et nous les aidons dans de nouveaux domaines : elles n’ont peut-��tre pas les comp��tences ou la connaissance pour ��crire sur les sports ��lectroniques, par exemple. Ils connaissent peut-��tre bien les sports am��ricains, mais pas l’eSport. Alors, nous les aidons. C’est toute une aventure !
Y a-t-il eu des difficult��s lors du d��veloppement ? Comment les avez-vous surmont��es ?
Il y a des d��fis commerciaux, bien s?r, mais aussi techniques.
En ce qui concerne les d��fis technologiques, nous ne sommes pas vraiment inquiets. Il y a beaucoup de choses qui se passent en ce moment, avec les grands mod��les de langage et l’IA ouverte. Notre avenir s’annonce tr��s prometteur.
En ce qui concerne les affaires, nous avons une formation technologique acad��mique, donc cela nous concerne peu. Nous essayons de surmonter les difficult��s en recrutant les bons acteurs, qui peuvent nous aider.
Quels sont vos projets pour l’avenir de Monok ? Comment pensez-vous que le secteur de l’information ��voluera dans les ann��es �� venir ?
En ce qui concerne les actualit��s, nous voulons passer �� l’automatisation compl��te. Le type de contenu que nous cr��ons actuellement n��cessite 15 minutes d’��dition par un ��tre humain.
Nous voulons r��duire ce temps �� z��ro et affecter tous nos r��dacteurs �� des t?ches plus cr��atives, comme la r��daction d’articles de blog et le journalisme d’investigation. C’est notre vision pour l’avenir et la direction que nous prenons.
Il ne reste que quelques pas �� faire avant l’automatisation compl��te, et cette derni��re ��tape est la plus difficile.